Les derniers ours de Prats de Mollό

Robert Faitg, qui a déjà présenté ici l’ objet principal de ses recherches ( voir Faune/à poils/ enquête sur l’ours de Prats de Mollo), a bien vouu répondre aux questions posées sur l’état de ses travaux :

Dans le cadre de ces recherches sur l’origine de la disparition des plantigrades sur le territoire de la commune, vous avez découvert des fosses à ours (dites « subes vernaculaires »)? Comment les avez-vous repérées et identifiées? Où se trouvent-elles? Quelles sont leurs caractéristiques communes?
Essentiellement par des témoignages confirmés par des reconnaissances sur le terrain. La plus importante de ces fosses se trouve dans le secteur de la Torre del Mir, non loin du Puig Sec, où, selon les souvenirs de Juliette Fort, aujourd’hui décédée (et petite fille d’un des anciens « masovers » du Mas de la Plana, situé juste au-dessous de cette fosse), « on y tuait des loups à coups de piques, et bien avant, aussi, des ours », cette même zone avait du reste été au XVII° siècle un lieu de chasse à l’ours, selon Jordi Colomer (dans son « Memorial de les cases de Prats de Molló »).
Une deuxième fosse, plus petite , se trouve à Can Pardal, au-dessus d’Agrefull.
Enfin, selon les propos d’un ancien berger, Jacques Raynal, trois autres, comblés de terre et de végétation, pourraient répondre à la définition des « subes vernaculaires », dans les vallées de la Parcigola, de Vall Manya (actuellement de la Figuera) et enfin de la Comelada.
Quant à leur identification, un certain nombre de facteurs rendent la tâche un peu délicate, et alimentent les discussions , en raison d’une part de l’existence sur le territoire d’anciens puits de neige (pous de neu ou pous de gel ou de glaç), et d’autre part du fait de la présence de puits à prédateurs comme les loups et les lynx, (la fosse à ours du secteur de la Torre del Mir ayant, du reste, servi à l’ensemble de ces prédateurs).
On peut d’ailleurs s’étonner de certaines interrogations, car ces diverses excavations présentent chacune des particularités, confirmées par des travaux comparatifs et des recherches scientifiques. Ainsi les puits à neige se distinguent par leur étroite margelle de chargement, et par leur voûte en briques, (qui font qu’ils finissent par s’effondrer sur eux-mêmes et se combler de gravats) et enfin un couloir d’extraction au bas du puits.

C1 P17 Les derniers ours de Prats de MolloLes fosses à prédateurs elles, qui se fondaient discrètement dans le paysage, et se trouvaient souvent sur un lieu habituel de passage, étaient recouvertes d’une claie sur lequel un appât était déposé, s’il s’agissait d’une bête morte (car il arrivait que l’on descende au fond de la fosse, à l’aide de cordes et à découvert, une bête vivante mais malade). Ces fosses à prédateurs étaient construites en pierres sèches, avec un encorbellement de lloses empêchant les bêtes à griffes de franchir le haut de la cavité. On en trouve d’identiques en Haute Savoie et en Suisse, de profondeur comparable mais de forme conique ou pyramidale.
Quant au puits à prédateurs de la Torre del Mir, (qui correspond exactement à la description et au croquis faits par Stéphane Esclamenti, expert forestier et chercheur associé au CNRS) , il a été visité plusieurs fois et authentifié comme « sube vernaculaire » par Emmanuel Garnier et son équipe de chercheurs au CNRS.

Une autre cause importante de la disparition de l’ours à Prats de Molló, mais d’une manière encore plus active, est la chasse à son encontre, par battue, ruse ou même lutte au corps à corps. Comment ailleurs, la toponymie du territoire en conserve-t-elle le souvenir? Y avait-il d’autres moyens de défense – ou d’élimination – contre les dégradations causées par cet animal?
Oui, bien sûr, les rappels de l’existence des ours sont nombreux. Par commodité on peut classer ainsi les lieux-dits qui évoquent ces événements, (qu’il s’agisse d’élimination physique ou de simple fréquentation): d’abord ceux à propos desquels on n’a aucune information (Cingle de l’ós, el Camp de la Bèstia, la Cubi de la Plana, la Cubi de Calcabus, el Pic de la Solana de l’ós, el Bac de l’ós, l’Ajaguda, el Coll de l’ós, el Còrrec de l’ós, el Camp del Salvatge, la Cubí de la plana, la Cubí de Calcabos). Ensuite, ceux qui sont connus pour la « liquidation » d’un ours (la Jaça de l’ós, el Bou de l’ós, la Clapissa de l’ós, el Pla de la Batussa). Enfin deux secteurs qui en ont été les témoins, mais sans laisser de traces dans leur dénomination (Baneres, la Jaça de la Comelada).
Les dommages causés par ces plantigrades concernaient le bétail, que l’on essayait surtout de rentrer la nuit dans les « cortals d’été » et, dans les « pasquers », de le protéger par des enclos, sous la surveillance permanente d’un berger et de ses chiens munis de colliers hérissés de pointes.
Les méthodes les plus efficaces pour se débarrasser de ces prédateurs étaient, en plus des fosses, les gros pièges métalliques (dont Prats détient un exemplaire), la capture dans la tanière (comme au Pic Segaler à Montferrer), rarement sans doute le poison (à la différence des loups) et même une « ruse de Sioux », celle du sciage partiel du tronc d’un sorbier – aux fruits très appréciés- surplombant un ravin. On cite aussi la battue (dont le colonel V.Paraire donne un exemple pour l’ours tué au Puig del Pèl de Ca, près de Batera), où les traqueurs, dans un but de sécurité personnelle, portaient un masque et entouraient leur ceinture de grosses cloches dites « esquelles »). Il y a aussi, mais sûrement exceptionnel, le fameux corps à corps au Pla de la Batussa par le berger dit « el Mut de Can Joan Jaume ». Enfin, surtout et de loin, la destruction de leurs lieux de refuge par la déforestation, comme nous le verrons plus amplement.

Dans les temps passés, la chasse à l’ours était-elle encouragée, ou rémunérée par les pouvoirs publics de l’époque? Ou, en tout cas, était-elle au moins rentabl?

A l’égal du loup, l’ours était officiellement considéré comme un prédateur, non pas « nuisible » comme le premier, mais « gibier », car comestible.
Pour les loups, (comme pour les lynx) nous avons de nombreuses traces de primes versées au chasseurs (par exemple le 24 juin 1684 Josep Vila a présenté à l’agent-payeur, « el clavari », les dépouilles de 4 loups, 2 louves et 2 louveteaux, payées respectivement 13 sols, 8 diners et 1 sou; plus de 300 ans avant, nous dit encore Jordi Colomer, Vital Presta avait reçu 2O sols pour 5 louveteaux).
Pour ce qui est de l’ours, au milieu du XII° siècle, nous apprend l’historien Pierre Bonassié ,le comte retenait de chaque ours abattu les deux cuisses (au XVII° siècle, c’est le Sr Governador qui avait le droit de prélever des pièces de viande choisies sur chaque ours abattu).
On ne sait pas grand-chose des autres avantages qui pouvaient en être tirés, sinon, pour les familles aisés, des fourrures, des tapis ou des trophées empaillés, (comme, à la ferme du Boix, la tête d’ours, qui, avant d’être détériorée par mégarde et de disparaître vers 1963, était connue de tous); et pour les autres familles, la graisse ou la bile.

Vous avez, après de longues recherches, réussi à dater approximativement et à localiser « l’abattage » des six derniers ours à Prats de Molló. Où et quand ces faits mémorables se sont-ils passés? N’avez vous pas eu parfois des difficultés à identifier certains de leurs auteurs?

En fait, je tenais, à tout prix et par acquis de conscience, à fixer au plus près la période à laquelle l’ours (dont la présence sur notre territoire a parfois été reléguée par certains dans un passé très lointain, ou pire, qualifiée de purement légendaire) a réellement cessé de côtoyer nos anciens.
Et pour encore plus en garantir la date, je voulais connaître les circonstances de la disparition des six derniers ours entre 1835 et 1870, ainsi que l’identité de leur auteur. J’y suis pratiquement parvenu, avec plus ou moins de précision sur les causes et les circonstances de la mort de chaque plantigrade.
Cela m’a conduit à passer au peigne fin plusieurs vallées (de la Presta, du Brescany, de Cal Cabús, de la Parcigola, de la Vall Manya, de la Comelada etc), à l’aide d’actes d’état civil ou notariés, pour en recenser la population, l’habitat, les successions patrimoniales, et les alliances matrimoniales.
J’ai à cette occasion découvert quelques aspects de la vie de ces mas isolés, de leurs relations de voisinage, de l’étonnante mobilité de leurs occupants, ainsi que l’évolution de la situation économique et sociale de certaines familles.
Parmi toutes ces recherches, c’est du reste celle de l’identification du berger surnommé « el mut de Can Joan Jaume » (le héros solitaire du corps à corps au Pla de la Batussa) qui m’a donné le plus de fil à retordre, et je suis presque certain du résultat.
Cette enquête m’a également révélé, au travers des recensements successifs les changements d’ordre démographique de la commune : de 4500 habitants en 1793 (soit la deuxième ville du département) la population totale était passée à 3710 en 1841 (dont 204 pour la garnison), 3176 en 1856, 2679 en 1866, 2554 en 1886, 2549 en 1896, 2525 en 19O1 et 2579 en 19O6.

Lancé à la recherche des causes de la déforestation (à l’origine principale selon vous de la disparition de l’ours), votre enquête vous a porté sur deux nouveaux terrains, celui de l’histoire et celui de l’économie. Pour le premier, vous notez, de la part de la population pratéenne, un revirement complet dans son rapport avec la forêt. De quoi s’agit-il ?

En effet, alors que le Haut Vallespir était couvert d’immenses forêts, les consuls de Prats de Molló, au nom de la population qui menaçait de s’expatrier, adressèrent vers 1392 une supplique au Comte-Rei de Catalunya-Aragó, Joan I°, dit « el Caçador » qui régnait alors (et y possédait une résidence d’été), pour qu’ils soient autorisés, en raison du repaire offert par la forêt aux bêtes sauvages, de couper les arbres, défricher les terres, et les mettre en culture, requête qui ne sera satisfaite que par son successeur, Martí l’Humà, par l’édit Royal de 1406. Cette mesure permit en effet, comme on le verra, l’installation d’un artisanat florissant, notamment du fer et du bois.
Mais près de 350 ans plus tard, en 1750, menaçant une fois encore de s’exiler, la même population réclamera l’arrêt de la déforestation au motif qu’il n’y avait plus assez de bois pour se chauffer ni d’arbres pour la construction de maisons, et elle obtiendra satisfaction.

Alors que s’était-il passé entre temps ?

Deux photographies prise au tout début du XX° siècle sont extrêmement parlantes. L’une présente, dominant la rive gauche du Tec, les pentes du massif du Granarols, entièrement dénudées, les champs étant cultivés jusqu’au niveau du Pic de les Lloses, bien au-dessus du Fort Lagarde; on perçoit aussi une importante partie de la vallée de la Parcigola, tout aussi dépouillée. L’autre vue montre que, en face, sur la rive droite, l’ensemble du massif du Pic de Montesquiu est tout autant dépourvu d’arbres: les champs sont cultivés jusqu’au niveau de la chapelle Sta Margarita. Au fur et à mesure de la disparition des forêts, des défricheurs (artigaires) aménageaient des prairies, des champs, et des terrasses sur les fortes pentes; Prats de Molló se consacrera alors à l’agriculture, à l’élevage, (bovins, chevaux, avec plus de 10.000 têtes d’ovins au XVII° siècle!), et à la fabrication comme au commerce des textiles. Et pour les besoins en bois (charbon et constructions), dès qu’une forêt avait repoussé après avoir été rasée, on la recoupait à nouveau.

Mais le bois restant n’était il pas suffisant ?

C’est que, parallèlement, deux activités artisanales encore plus destructrices pour la forêt se sont mises en place dans nos vallées. Déjà, dès l’année 1100, fonctionnaient des « forges à bras » (ou forges « romaines »), activées par la force humaine agissant sur une grande roue, et situées près des lieux d’extraction du minerai. Leur consommation de bois était heureusement limitée car elles étaient placées sous le régime de la « convention »
Dès 1302, apparaissent les forges hydrauliques, ou « fargues catalanes » ou « molins de ferro », installées près des cours d’eau pour actionner le « martinet » au moyen d’une roue à aube, et qui consommaient sans restriction d’énormes quantités de charbon de bois, mêlées au minerai dans les fours. On doit préciser en effet que pour obtenir 15O kgs de fer, il fallait 6 heures de feu, 500 kgs de minerai et 600 kgs de charbon de bois.
Les murs de l’une de ces forges hydrauliques sont encore visibles sous le mas de Can Catufa, ainsi qu’un canal alimentant très probablement la forge de la Coma del Llancer sous la ferme de Can Pitot, et enfin une à St Guillem de Combret, située en contrebas de la chapelle (et dont on peut voir les fondations et le canal d’alimentation de la forge). Elles étaient placées près des massifs de hêtres, (entre 1200m et 1700 m), bois très apprécié pour la production de charbon (dans les « carboneres »).

Et la seconde de ces activités ?

Il s’agit des « molines serradores », (ou scies hydrauliques), les premières datant aussi des années 1300, installées au fond des forêts de résineux, afin de permettre le glissage ou le traînage facile des grumes destinés à la construction (les déchets de ces scieries servaient aussi pour faire ducharbon destiné aux forges) ; il arrivait du reste qu’un même exploitant obtienne l’inféodation d’espaces boisés pour alimenter une farga et une molina, établies dans les mêmes parages.
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Pour le XVII° siècle, il existait trois molines serradores: la première en date, dite del Llancer au lieu-dit « Pla de la Molina », la deuxième, considérée comme la plus importante du Haut Vallespir, construite à la « Font del Galàpet », au voisinage de la Barragana, dans la haute vallée du Tec, et enfin la molina serradora de Sant Guillem de Combret au lieu-dit « Esclap d’Amunt ». Au XVIII° siècle, ces molines serradores étaient passées ensuite à 6 puis à 10.
En raison, comme nous le verrons, de l’interdiction de ces scieries hydrauliques, compte tenu en outre de l’accroissement de la population et donc des besoins en bois de construction, des scies mobiles (polines), actionnées par des scieurs de long (serraviaires), composées d’équipes de trois hommes, se déplaçaient dans les forêts encore épargnées du fait de leur accessibilité réduite.

Comment cet artisanat du fer et du bois a-t-il cessé de fonctionner ?

Il y eut d’abord en 1690 la décision des consuls de Prats de Molló de taxer tout quintal de bois sorti de la communauté, ensuite l’engagement de leur part d’un procès -qu’ils perdirent -contre la seigneurie de Boisembert (dont le siège était à Perpinyà), propriétaire de la forge et de la scierie implantée dans la vallée de la Parcigola.
Dès 1726, les forges, commençant leur déclin, avaient cessé d’elles-mêmes, pour la plupart d’entre elles et temporairement, de fonctionner, le bois à charbonner s’éloignant de plus en plus de leurs fourneaux (les souches déterrées n’y suffisaient elles-mêmes plus!), malgré le sursaut d’espoir provoqué par l’arrivée de la Compagnie Royal des Mines de France, puis les feux s’éteignirent enfin en 1737.
Aussi l’interdiction royale de 1763 d’établir des forges à Prats de Molló (promulguée suite aux plaintes des Pratéens, et pour préserver le bois servant tant au chauffage qu’à la construction), ne faisait qu’entériner cet état de fait. Les scies hydrauliques, elles-mêmes interdites, toujours pour les mêmes raisons, par décret royal de 1759, avaient auparavant mieux résisté, et furent souvent remplacées par des moulins à farine.
Et c’est à la même époque, les 16 et 17 octobre 1763 (soit 177 ans avant celles de 194O) que survint le « coup de grâce », porté par de violentes inondations, elles-mêmes facilitées par la dénudation quasi-totale des pentes : les terres riveraines, défrichées au cours des siècles, furent emportées et couvertes d’amoncellements de cailloux. Il ne restait plus que des vestiges des forges et des scieries qui avaient quelque temps auparavant cessé leurs activités.

Pour en revenir à l’ours, à quelles autres constatations vous ont conduit vos recherches ?

A partir des données rassemblées, je me suis interrogé sur la signification que pouvait avoir la coïncidence entre les lieux-dits évoquant les ours, (ou ceux où ils avaient été abattus), et leur fréquentation par ces mêmes plantigrades, et je me suis posé des questions à propos de l’influence de l’environnement naturel et des activités humaines sur leurs habitudes, leurs espaces favoris de séjour, et leurs lieux préférés de passage.
Comme attendu, il se confirme, bien sûr, que, ainsi que le souligne le Dr Louis Companyo, le plantigrade privilégie les forêts les plus profondes, les fonds des vallées les plus escarpées, hérissées de barres rocheuses, les moins accessibles possible, mais il apparaît en outre que, pour se déplacer, il évite les grands espaces sans couvert forestier ainsi que les sommets les plus élevés.
Contigu, pour une grande part, aux versants du Haut Conflent, le territoire de Prats de Molló n’a pas manqué d’être pour les ours une importante zone d’échanges inter-vallées, et même probablement, (surtout au XIX° siècle, compte tenu des contextes différents entre les deux régions) la haute vallée du Tech a pu être tout autant un lieu de fréquentation pour les ours voisins qu’un espace de long séjour pour les ours de notre versant, réfugiés dans les fonds de vallée.

Comment expliquer cette différence de densité dans la population d’ursidés ?

c1-p22-les-derniers-ours-de-prats-de-molloIl ne faut pas oublier que les forêts du Haut Conflent ont été bien moins dévastées que celles de cette partie du Haut Vallespir, où, comme on l’a vu, le charbon de bois alimentait à gros débit les forges de la Parcigola, de la Presta, et de la Comelada (les traginers du Haut Conflent transportaient à dos de mulet, via le Roc de la Descarga, le minerai de la vallée de la Tet dans celle du Tec, plus riche en bois, et plus proche de Barcelona, principal débouché des fers catalans).
Ainsi l’important bois de Sacallosa, la forêt du Mata Verd, les bois de Marialles, de Castell, de la Jaça de Cadí, des forêts du Llec, ont été comparativement beaucoup plus sauvegardées de la déforestation; de plus, les lieux où furent tués les derniers ours du Haut Vallespir se trouvent exactement derrière ces forêts préservées, avec le même
profil « sauvage ».
C’est à partir de tous ces éléments qu’il est possible de déterminer dans une certaine mesure les mouvements et les lieux de passage entre les deux territoires, et il s’agit Robert Faitg,pour la plupart d’entre eux des principaux cols (notamment ceux de Coll Verd à l’ouest et celui des Bocacers au nord).Mais ce sont là des questions qui méritent d’être approfondies.

Robert FAITG. – Cristian ROQUE.

( article extrait du N° 1 de la Revue Costabona, éditée en 2012 par l’association de sauvegarde et de valorisation du patrimoine de Prats de Mollo, Velles Pedres i Arrels »)