BALL de la POSTA

Le Diable ou la Belle

Cette « danse de la planche » , encore pratiquée de nos jours lors du Carnaval, est considérée par les deux universitaires ci dessous évoqués (J.Bonnet et C.O Carbonell), à l’égal du l’encadenat mais en plus « bouffon »…, « comme une danse scénique d’alliance, de rapprochement des couples », mais cette fois ci pour « juger la vertu des jeunes filles frivoles ou sages ». La posta est une « planche en bois, rectangulaire », aux dimensions de 1,5mXO,3Ocm, « arrondie aux deux bouts, peinte à l’extrémité supérieure : au recto d’une jeune et jolie jeune fille, au verso d’un diable laid et cornu ».

Marcel Leguiel (cité ci dessous) décrit ainsi la danse : les musiciens s’assoient sur la partie haute du Firal ; devant le porteur de la planche, et à 1O mètres de lui, les couples se rangent les uns deriière les autres ; l’air comprend 8 mesures que les musiciens répètent trois fois pour chaque couple . « le premier couple s’approche du porteur de la planche,fait une révérence,repart et revient aussitôt, et la jeune danseuse doit baiser une des deux figures de la planche,(le plus souvent le visage cornu que le porteur lui présente au dernier moment) ; le couple revient pour un 3° tour, et alors qu’elle se penche pour un dernier baiser, son cavalier par une brusque contorsion, lui fait présenter son postérieur que le porteur de la posta se plait à fesser fermement ; le couple se retire, laissant la place au couple suivant et ainsi de suite…