LA CONFRERIE DU « COSCOLL » S’ELARGIT

S’il est une plante qui n’a pas – pour le moment en tout cas – à craindre une contamination chimique par les produits phytosanitaires, phytopharmaceutiques et pesticides, c’est bien le COSCOLL (ou angélique sauvage »,ou « herbe aux anges »), ombellifère familière des sources et des torrents de haute montagne, et abondante dans les recoins humides de ce haut de vallée. Outre ses vertus médicinales (pour les maladies de poitrine et les maux d’estomac), ses tiges creuses, craquantes, légèrement et savoureusement amères, font le régal des gourmets qui les assaisonnent à leur gout ; le plus souvent excellents cueilleurs de champignons, et donc marcheurs sinon même grimpeurs, les amateurs de cette salade sauvage n’hésitent pas, de juillet à septembre , à franchir crêtes et vallons pour les dénicher, en prenant bien garde de ne pas les confondre avec la si ressemblante mais vénéneuse cigüe.

C’est dans le cadre de cette activité aussi gastronomique que sportive que,au cours des journées « O phyto », cinq Pratéens , dont le Maire de la commune, ont été intronisés « membres de la Confrérie des Coscolls », (qui fédère les promoteurs des produits du terroir et du territoire), recevant en cette solennelle occasion,mais avec humour et dans la bonne humeur, tablier, baratine, et diplôme de confrère.

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la cellule pratéenne de la Confrérie (photo JF Pompidor)