LE TIO TIO et l’ ECHELLE

L’ Echelle

Il s’agit d’un autre aspect de la mascarade, encore plus burlesque :, chaque figurant, déguisé à outrance, passe la tête entre deux barreaux d’une échelle,- au point dy sembler emprisonné,- et déambule avec le groupe, toujours accompagné de la cobla , en cadence et avec raideur, sous la houlette d’un sévère chef de file. Lire la suite

LE CARNAVAL ENTRE DANS LA DANSE

A Prats de Mollo, ces manifestations, d’origine païenne puis édulcorées par l’Eglise, ne se limitent pas à des travestissements, des défilés et des bals. Elles offrent une palette variée de divertissements, selon un rituel bien ordonné, et auparavant débutaient le premier dimanche de janvier et les suivants en prenant fin le mercredi des Cendres. ( ces délais se sont evidemment sensiblement réduits pour s’adapter au mode de vie contemporain). Lire la suite

LA CORRIDA

Au tour des toréadors

Les courses de taureaux sont sigalées à Prats de Mollo dès le 18° siècle, lachés parfois en ville,; plus tard c’est, comme encore actuellement, dans un enclos dressé sur le Firal que les toreadors improivisés défient les jeunes bêtes agiles et vigoureuses, provenant d’une ganaderia près de Camprodon. Lire la suite

BALL de la POSTA

Le Diable ou la Belle

Cette « danse de la planche » , encore pratiquée de nos jours lors du Carnaval, est considérée par les deux universitaires ci dessous évoqués (J.Bonnet et C.O Carbonell), à l’égal du l’encadenat mais en plus « bouffon »…, « comme une danse scénique d’alliance, de rapprochement des couples », mais cette fois ci pour « juger la vertu des jeunes filles frivoles ou sages ». La posta est une « planche en bois, rectangulaire », aux dimensions de 1,5mXO,3Ocm, « arrondie aux deux bouts, peinte à l’extrémité supérieure : au recto d’une jeune et jolie jeune fille, au verso d’un diable laid et cornu ». Lire la suite

ENCORE QUELQUES PRELIMINAIRES

Un rituel naissant : la transmission officielle et en alternance de la « patte de l’ours »

Suite au « pacte » d’alternance dans le temps de la Fête de l’Ours, judicieusement passé il y a peu de temps entre les Maires des villages voisins concernés (outre Prats, St Laurent de Cerdans et Arles sur Tech), la nouvelle tradition de remise symbolique de la patte d’un ours par le Maire du village « sortant »(cette année : Arles sur Tech) à celui du village « entrant » (celui de Prats), est désormais bien ancrée dans les usages festifs du Haut Vallespir . Etait également invité pour la première fois le Maire du village valencien de la Mata, ,où se fête aussi l’Ours de manière analogue. A cette occasion, le sculpteur Eric Chambon (qui, avec le peintre Jacques son frère possède une galerie à Prats et s’inspire comme lui avec prédilection de cette cité et de sa vallée dont ils sont tous deux originaires) a offert à la Commune une très expressive reproduction de la tête de ce plantigrade. Lire la suite